Symbole de la caste des samouraïs, le katana est une arme blanche qui fascine bien des adeptes d’arts martiaux ou de culture pop. On le voit partout, que ce soit dans les films, les BD ou encore dans les dojos. Précis et gracieux, le maniement de cette arme s’acquiert au fil d’un long apprentissage.

Qu’est-ce qu’un katana ?

Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est important de savoir ce qu’est exactement un katana. Il s’agit d’un sabre japonais utilisé à l’époque par des samouraïs. La longueur de sa lame est généralement de 2 shakus, soit environ 60 cm. Cela dit, elle peut varier en fonction du type de katana. Pour ce qui est de son poids, il est compris entre 800 g et 1 300 g. Par extension, l’appellation katana regroupe aussi l’ensemble des sabres japonais. Il peut s’agir d’un tachi, d’un uchigatana ou encore d’un nodachi.

Les disciplines pour apprendre à manier le katana

De par son tranchant, sa puissance et surtout sa taille, un katana ne peut pas être appréhendé facilement. Il est nécessaire de suivre un entraînement spécifique pour le manier correctement. Pour ce faire, vous pouvez vous inscrire dans une école ou un club d’arts martiaux. Parmi les disciplines à envisager, il y a le kenjūtsu, le kendō, l’iaidō et le battōdō. Il ne faut pas croire qu’il y a une manière universelle d’utiliser un sabre japonais. Chaque école enseigne des techniques qui lui sont propres. Appelées katas, ces méthodes s’apprennent et se maîtrisent à travers des mouvements de répétition. Pratiqués seul ou en groupe, les katas sont la base pour utiliser un katana comme il se doit.

Le kenjūtsu

Enseigné dans les écoles anciennes, le kenjūtsu est l’un des plus vieux arts martiaux japonais. Sa finalité est d’apprendre aux élèves le maniement du katana. Cette discipline se pratique, à la base, avec un bokken ou un shoto. Ces sabres japonais en bois évitent de se blesser lors des entraînements à deux. D’autant plus que les pratiquants ne portent pas d’équipements spécifiques lors des combats d’entraînement. Seules les mains et la tête sont dotées de protections. Évidemment, une fois plus expérimentés, les élèves auront le droit de s’entraîner avec un véritable Katana.

Le kendō

Version plus moderne du kenjūtsu, le kendō peut littéralement être traduit par « la voie du sabre ». Il est la discipline par excellence qui permet d’apprendre à se battre au katana. À l’instar du kenjūtsu, le kendo permet de frapper son adversaire à certains endroits. Il est tout à fait admis de porter des coups à la tête, à la gorge, aux poignets et au flanc. Afin de pallier tout risque de blessure, les participants doivent porter une armure de spécifique. L’armure se compose, entre autres, d’un masque de protection et d’un plastron. Quant aux armes, ils sont faits en bambou. À titre de remarque, en France, il est plus facile de trouver des écoles de kendō que des écoles de kenjūtsu. Après tout, ce dernier est l’un des plus anciens arts martiaux du Japon.

L’iaidō

Faisant partie des pratiques que devait maîtriser un samouraï, l’iaidō est une discipline qui consiste à atteindre son adversaire d’un seul coup de sabre. Pour faire simple, si un assaillant venait attaquer un samouraï, celui-ci doit agir rapidement pour se défendre. Vous l’aurez donc compris, l’iaidō, c’est l’art de dégainer son katana pour porter un seul coup à son adversaire.

Le battōdō

Le battōdō n’est pas à proprement parler un art martial. Quoique, il peut être utile dans certaines disciplines comme l’iaidō. Le battōdō, c’est tout simplement l’art de la coupe au sabre japonais. L’entraînement de cette pratique se fait sur des roseaux tressés ou encore des bottes de paille de riz.